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Intensité de l’entraînement et alimentation

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La détermination de l’intensité d’un entraînement ainsi que l’alimentation sont des éléments prépondérants afin obtenir des résultats rapides et visibles.

Un entraînement qui tient compte de ces paramètres est optimal, ce qui évite de perdre du temps et atteindre plus rapidement ses objectifs.

Intensité de l’entraînement et alimentation

 

Intensité de l'entraînement et alimentation

Les sollicitations de chacun de nos entraînements induisent de « dommages » dans les différents systèmes responsables de notre capacité de performances.

Le processus de réparation qui s’ensuit conduit ensuite, à une augmentation de performances.

C’est le principe de base qui anime notre volonté de pratiquer une activité physique.

En dessous un certain seuil, les stimulations d’entraînement ne déclenchent aucun mécanisme adaptation.

Au-delà de ce seuil, les stimulations conduisent à des processus d’adaptation « bio-positifs ».

Des stimulations trop fortes nuisent quant à elles au système sollicité et agissent alors dans le sens de processus d’adaptation « bio-négatif« .

Par exemple, pour un individu en phase entraînement pour une rééducation cardiaque, il faudra privilégier des efforts de type « faible intensité » alors que pour le sujet en phase de rééducation pulmonaire les efforts seront du type « haute intensité ».

Le choix de l’intensité, que l’effort soit de type cardiovasculaire ou musculaire, apparaît donc comme un élément déterminant et ne peut se décider qu’ à la suite un entretien avec la personne concernée, un questionnaire sur ses aptitudes fonctionnelles et une évaluation de ses aptitudes à l’effort.

Pour certaines personnes, le recours à un questionnaire de qualité de vie pourra être un outil indispensable quant au bon suivi de ses séances (Ex : problème lombaire)

Au cours de ces sessions d’entraînement, le sujet va donc être soumis à des intensités de travail variables.

Ces exercices physiques vont alors provoquer des changements hormonaux importants pour répondre à ces sollicitations.

Ils ont pour but de fournir un apport suffisant en éléments énergétiques (glucose, acides gras libres, acides aminés etc ..) pour satisfaire les besoins musculaires.

 

  • Hormones jouant un rôle central dans ce contexte :

L’insuline.

– Le glucago.

– L’adrénaline.

La noradrénaline.

– L’hormone de croissance.

– Le cortisol.

Intensité de l'entraînement et alimentation

 

En situation d’entraînement, dans un secteur très sensible tel que l’équilibre de la glycémie (concentration de sucre dans le sang), l’augmentation du glucagon et la baisse de l’insuline au cours de l’activité physique vont permettre de stimuler la néoglucogenèse hépatique (processus de production) et la glycogénolyse (processus de destruction).

 

L’insuline joue un rôle essentiel pour créer et maintenir le milieu le plus favorable à l’exercice musculaire. Grâce à cette hormone, la concentration de sucre dans le sang est maintenue de façon précise même au cours une activité physique intense.

L’adrénaline, l’hormone de croissance, et le cortisol vont quant à elles, concourir à la libération par les tissus (foie, tissus adipeux) des substrats nécessaires à l’activité physique.

De même que le choix de l’intensité est déterminant, les phases de récupération le sont tout autant.

Au cours de la récupération, l’insuline et l’hormone de croissance vont stimuler la croissance musculaire.

Tous ces mécanismes complexes d’adaptation de l’organisme aux sollicitations sportives, vont avoir un retentissement au niveau de la composition et du fonctionnement de l’organisme. Nous pouvons donc raisonnablement espérer des résultats précis tels que :

– Réduction de la masse grasse.

– Amélioration qualitative de la masse maigre.

– Meilleure vascularisation musculaire.

– Augmentation de la sensibilité à l’insuline (très important).

Intensité de l'entraînement et alimentationNous pouvons constater que l’influence de l’insuline est déterminante. Il est donc indispensable en définir l’action.

 

 

L’insuline est une hormone sécrétée par les cellules bêta du pancréas. Elle est responsable de l’activation des processus anaboliques de stockage des aliments après une prise alimentaire.

 

Elle stimule la captation, l’oxydation et le stockage intracellulaire du glucose ainsi que le transport des acides aminés et la synthèse des protéines dans bon nombre de tissus de l’organisme.

 

Elle est également responsable du ralentissement de la mobilisation des graisses du tissu adipeux. Un dysfonctionnement tel qu’une résistance à l’insuline provoquera l’effet contraire (favoriser le dépôt des graisses ingérées).

 

  • Plusieurs facteurs sont à l’origine une résistance à l’insuline:

– Facteurs nutritionnels: une alimentation trop riche en graisse et plus particulièrement en graisses saturées origine animale.

– Les facteurs de la sédentarité: la sensibilité à l’insuline s’abaisse proportionnellement au degré de sédentarité.

– Facteurs génétiques : vraisemblable intervention de ces facteurs aux vues des études sur la résistance à l’insuline au niveau familial.

Cette résistance à l’insuline est généralement observée chez les sujets obèses.

  • Plusieurs anomalies sont associées à cette résistance à l’insuline:

– Diabète ou intolérance au glucose.

– Hypertension artérielle.

– Obésité.

Chacune de ces anomalies représente un facteur de risque cardiovasculaire.

L’alimentation apparaît donc comme un élément déterminant tant au plan de l’effort physique que dans la prévention de ces anomalies.

Améliorer sa diététique ne doit pas apparaître comme quelque chose d’insurmontable. On peut considérer qu’une approche « d’évidence » avec suppression ou diminution de ce qui est évidemment déconseillé, permettra déjà des améliorations.

On peut donc tenter de définir avec cette analyse que la détermination de l’intensité entraînement et l’alimentation sont des éléments que l’on ne peut dissocier si l’on désire obtenir des résultats rapides et positifs au sens biologique du terme.

De la même façon, une approche simple de la diététique peut conduire à d’excellents résultats.

La connaissance de soi, de ses objectifs, l’aide un professeur compétent et l’utilisation des méthodes de test les plus récentes sont aussi indispensable.

François VICTOR
 Entraîneur professionnel et partenaire InfoGym.com
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