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Le processus aérobie 

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L’oxygène doit aussi être fourni à nos muscles !

L’oxygène est très important dans la contraction musculaire, il permet d’être performant et il conditionne les conditions de travail aérobies ou anaérobies.

Le processus aérobie 

 

Le processus aérobie 

L’air ambiant contient 20% oxygène qui est capté par notre appareil’respiratoire pour passer dans le sang (hématose) au niveau des alvéoles pulmonaires.

L’air que l’on expire contient 16% oxygène et 4% de CO2 ce qui démonte que nous consommons peu oxygène.

Cependant, notre consommation oxygène va augmenter avec l’intensité des activités ou des exercices physiques que l’on pratique.

Cette consommation oxygène va atteindre un maximum qui définit ce que l’on appelle la puissance maximale aérobie, la VO2 max. A titre d exemple, cette VO2 max est en moyenne de 45 ml’O2/kg/min chez l’homme. Un athlète de haut niveau pourra atteindre 90 ml’O2/kg/min.

Cette limitation variable selon les individus plus ou mois bien entraînés, s’explique dans les différents stades acheminement de l’oxygène dans notre organisme (surfaces d échange des alvéoles pulmonaires plus ou moins limitées, fixation de l’O2 sur les globules rouges plus ou moins limitée, débit cardiaque qui dépend du volume de nos cavités, échange au niveau des cellules..).

L’apport d’oxygène est primordial pour la contraction musculaire et la performance sportive. Le processus aérobie est très important au niveau de l’effort physique et sportif, de la récupération et tout au long de l’exercice physique. L’entraînement physique régulier permet augmenter la VO2 max. et la capacité maximale aérobie.

Le processus aérobie 
L’oxygène qui pénètre dans nos cellules va servir à brûler complètement le glucose et les lipides afin de fournir l’énergie nécessaire à la re-synthèse de l’A.T.P, le combustible de la contraction musculaire.

Si le muscle manque oxygène parce que l’oxygène fait défaut dans la cellule alors le glucose va brûler seul, et se dégrader incomplètement en acide lactique.

Il va se produire une concentration progressive acide lactique qui va progressivement gêner puis bloquer la contraction musculaire au bout une à deux minutes environ.

On ne pourra pas poursuivre des efforts très intenses au delà de cette limite c’est à dire pour des efforts qui dépassent les possibilités oxygénation de l’individu. Il y a manque d oxygène, asphyxie, production acide lactique, puis la mort.

Au cours un exercice physique, notre consommation oxygène va varier. Cette variation de la consommation O2 entraîne une dette oxygène.

 

La dette oxygène :

 

Au cours un exercice ou une activité physique intensité modérée, notre système respiratoire va s adapter à l’exercice que nous faisons selon trois phases:

  • Une phase dite « d’accrochage » respiratoire, en début exercice. Pendant cette phase, la consommation O2 augmente progressivement et rapidement pour répondre aux besoins accrus de notre organisme.

  • Une phase d’état stable que l’on atteint plus ou moins rapidement selon l’intensité de l’exercice et notre degré entraînement aux efforts. L’apport oxygène équilibre les besoins.

  • Une phase de récupération à l’arrêt de l’exercice physique durant laquelle  la consommation d’oxygène revient progressivement à sa valeur de repos. Malgré l’arrêt de l’exercice, notre organisme consomme, pendant un certain temps, une quantité oxygène plus importante qu’au repos.

La dette oxygène est donc la quantité O2 qui est consommée en excès pendant la phase de récupération, par rapport à la consommation O2 au repos.

Cette dette O2 sera proportionnelle à la quantité O2 qui aura fait défaut durant l’exercice.  On peut noter une dette O2 au moment du démarrage brutal d’un exercice intensité modérée, aux cours des exercices aérobies dont l’intensité dépasse un certain pourcentage de la puissance maxi. aérobie (de 60 à 85% selon son entraînement).

La quantité acide lactique produit dans le muscle est directement liée à la dette oxygène. L’entraînement chez un sportif ou un athlète a pour but augmenter cette dette O2 afin que celui ci puisse augmenter l’intensité de son travail’et réaliser ainsi une meilleure performance sportive.

L’échauffement permet élever le rythme cardio-pulmonaire et éviter avoir une dette O2 au démarrage de l’activité ou de l’épreuve. Cela risquerait en effet de provoquer une gène musculaire importante et donc avoir de moins bonnes performances sportives.

aerobie

L’oxygène consommé en excès au cours de ces phases de récupération va âtre utilisé pour reconstituer nos réserves O2 locales, nos réserves de créatine phosphate après les efforts anaérobie alactique, éliminer l’acide lactique..

Lorsqu’on s’entraîne, il faut tenir compte de ces processus. Par exemple, si l’on veut améliorer l’endurance lactique, il’faut réduire les temps de repos (oxygénation).

Un entraînement peut avoir pour but, soit augmenter la dette O2 (résister davantage à l’acide lactique..) c’est à dire que le sportif va pouvoir augmenter l’intensité de son exercice; soit de diminuer la dette pour couvrir l’exercice afin avoir avoir moins d acide lactique et pour une meilleure oxygénation.

Beaucoup activités physiques ou sportives n’ont pas un travail d’intensité constante et régulière. La plupart ont une longue durée qui exige l’intervention prépondérante de la filière aérobie (filières energétiques) pour fournir l’énergie nécessaire à la contraction musculaire.

Comme il y a toujours une phase de récupération après un effort, l’aérobie intervient également pour restaurer les stocks dépensés durant l’effort (phase dette O2).

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